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Le Cyrano de l'exil fiscal : Nouveau rôle pour Gérard DEPARDIEU

GERARD DEPARDIEU - Acteur français célèbre - Exilé fiscalGérard DEPARDIEU dont le nouveau surnom est Idéfisc, en pince pour la Belgique, où il pense trouver le bonheur et la sérénité dans le village de Néchin, situé à deux kilomètres de la frontière franco-belge, en face Roubaix.

Merci à la famille Mulliez (groupe Auchan) pour le tuyau à Gérard qui commençait à devenir obsédé du percepteur.

Pour que cela marche fiscalement, Gérard Depardieu devra s'assigner à résidence à Néchin 180 jours par an.

Pour aller à Paris en scooter, c'est facile à faire dans la journée, par autoroute, en partant à jeun, le matin, de Néchin.

La Syrie de Bachar El-Assad :  Elle n'existe plus...

SYRIE - Un pays en ruines sous les bombes de Bachar El AssadLe pays n'existe plus, la guerre civile fait rage. A l'image des grandes villes du pays, certains quartiers de Damas sont eux aussi en ruine.
Bachar Al-Assad et l'armée qui lui reste fidèle, ne se battent plus pour reprendre le contrôle de la situation, mais pour survivre.

On ne compte plus les exactions commises, de plus en plus souvent dans les deux camps.
Signe d'une répression sans espoir, El Assad se préparerait à utiliser les gaz de combats, contre la population, après l'avoir déjà bombardé pendant des mois.

La Turquie et l'OTAN on mis en place un bouclier anti-missiles à la frontière syro-turque.

Les affaires de DSK : Pas de fin de partie...judiciaire pour le CARLTON

DSK - Fin de la partie...judiciaire pour Dominique Strauss-Kahn ?Dominique Strauss-Kahn , pour l'affaire du Sofitel de New York, a conclu un accord financier avec Nafissatou Diallo dont le montant est tenu secret.
On parle de 5 à 10 millions de dollars qu'il va verser à cette dernière et à ses deux avocats (les messieurs 30%...qui se payent sur le dédommagement obtenu !).
Une telle somme devrait lui valoir les honneurs du Guiness Book, pour la fellation la plus chère de l'histoire !
Il est vrai qu'aucun chiffre ne peut étourdir un ancien directeur du FMI.
On dit aussi qu'Anne Sinclair, dont il vit séparé depuis quelques mois, pourrait casser son cochon...pour l'aider à financer cette petite gâterie !
 
DSK espèrait aussi une relaxe dans l'affaire du Carlton de Lille, où il était sous le coup d'une accusation de proxénètisme, mais le tribunal vient d'en décider autrement, affaire à suivre donc...
...

BILAN 2011... du sang, des larmes et aussi un peu de bonheur !

KADHAFI - Dictateur déchu et exécuté par son peuple en 2011ALBERT et CHARLENE - Mariage à Monaco en 2011DSK - Dominique Strauss Kahn : le politique qui a fait parler de lui en 2011CRISE FINANCIERE : Le feu dans la maison Euro en 2011 ... Le Bilan 2011 laissera des traces dans les mémoires, en particulier avec les révolutions arabes et la profonde crise financière qui continue de secouer la zone Euro et le monde entier de la finance.


Au Bilan de l'année 2011 on peut aussi y faire figurer quelques beaux scandales comme l'affaire DSK ou les soirées torrides avec les vélines de Berlusconi, en Italie.
Dans les drames internationaux on ne peut oublier le tsunami et l'accident nucléaire de Fukushima, au Japon.

Au final, il ne faut pas oublier les évènements heureux comme les grands mariages de l'année : William et Kate à Londres, Albert et Charlène à Monaco. Par contre, les peuples essayeront d'oublier les dictateurs déchus : Ben-Ali, Moubarak, Gbagbo, Kadhafi, ....  et certains encore en place, sont en liste d'attente pour 2012 !

CHIRAC condamné : 2 ans avec sursis pour les emplois fictifs

JACQUES CHIRAC - Ancien président de la République françaiseLe procès Chirac a enfin abouti et contre toute attente, à une condamnation de l'ancien Président de la République, dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
Pour le tribunal de Paris, il en était l'instigateur et n'ignorait rien de ce qui se passait.

Le tribunal, dans sa grande mansuétude, a pris en compte les qualités humaines de l'homme et l'ancienneté des faits, pour lui accorder le sursis.

Maintenant certaines personnalités, dans les hautes sphères gouvernementales, vont sans doute se sentir moins intouchables !

DSK où GUEANT : aux abois de Boulogne ?

CLAUDE GUEANT - Ministre de l'intérieur : évoque un contrôle de DSK au Bois de Boulogne en 2006L'affaire DSK, et ses multiples épisodes : Sofitel New York, affaire Tristane Banon, le Carlton de Lille et l'espionnage du Blackberry.
Maintenant le rappel, par Claude Guéant, d'une interpellation au Bois de Boulogne en 2006.

On peut se poser la question de ce qui a poussé le ministre de l'intérieur à faire cette révélation :
continuer à enfoncer le clou côté socialiste, avec un UMP qui lave plus blanc
ou préparer l'opinion publique à de prochaines révélations, par la presse, d'une police surveillant illégalement Dominique Strauss-Kahn, au bénéfice du locataire actuel de l'Elysée

Elio Di RUPO : 1er ministre belge que l'on n'attendait plus !

BELGIQUE - ELIO DI RUPO : nouveau 1er ministre belgedernière minute : Elio DI RUPO, a prêté serment lundi 05/12 et présenté son nouveau gouvernement, après 541 jours d'attente et une crise politique à rebondissements...Maintenant on peut penser que le débat n'est pas clos, sachant que 2/3 des francophones lui font confiance et c'est l'inverse pour les flamands !

Elio Di Rupo
a souvent été à la manoeuvre pendant cette longue crise et cet impitoyable bras de fer avec Bart de Wever, le leader flamand de la NVA qui veut l'indépendance de La Flandre.

Maintenant après tout ce temps perdu, il va falloir remettre en marche un pays divisé dont les finances publiques sont en mauvais état et qui a perdu le moral.
Un sacré challenge pour le vibrionant Elio di Rupo, nouveau 1er ministre belge. Il lui faudra encore compter avec les mauvais coups que lui prépare son "ami" Bart...

A faire à suivre, avec la revue de Presse, médias et vidéos que vous propose info2424.info

Manifestations sanglantes à Abidjan en Côte d'Ivoire...GBAGBO persiste

Dernière minute : Dimanche soir 19/12 l'ONU faisait part du triste bilan des affrontements en Côte d'Ivoire, de fin de semaine, à Abidjan et dans le pays : au moins 50 morts et plus de 200 blessés, ainsi que de très nombreux cas d'enlèvements.
Fil des évenements :
  • Alassane OUATTARA, le Président élu, a annoncé, en début  de semaine, que des manifestations auraient lieu, en particulier une marche pour prendre le contrôle de la RTI (Radio Télévision Ivoirienne).
  • A partir de jeudi, l'armée restée fidèle à Laurent GBAGBO, le président battu, a riposté en tirant, par endroits, à balles réelles.
  • Il s'agit maintenant de manifestations sanglantes, ainsi jeudi en début de soirée on dénombrait déjà 30 morts.
Que va faire la communauté internationale, maintenant que la machine infernale semble désormais enclenchée...
...

Une Côte d'ivoire et toujours deux Présidents : GBAGBO s'accroche...

Dernière minute : La communauté européenne ne se contente plus de faire les gros yeux à GBAGBO, elle vient de décider de bloquer toutes les aides à la Côte d'Ivoire et de geler les avoirs de ceux qui s'opposent à la mise en place du président élu démocratiquement.
Rappel des épisodes précédents :
Victoire d'Alassane Ouattara avec 54,1% des voix et Laurent GBAGBO recueille 45,9 % des suffrages
Le camp GBAGBO n'en démord pas, le pouvoir ne se partage pas, malgré une pression internationale qui s'accentue, le pays a deux Présidents !
Laurent GBAGBO refuse toujours de reconnaître la victoire d'Alassane OUATTARA son rival politique.

Côte d'ivoire élections présidentielles : GBAGBO joue la montre...

Dernière minute  : Vers 18 heures jeudi, la CEI (Commission électorale indépendante) a annoncé le résultat suivant :
Victoire d'Alassane Ouattara avec 54,1% des voix et Laurent GBAGBO recueille 45,9 % des suffrages
Une demi-heure plus tard le conseil constitutionnel a invalidé ces chiffres et peu de temps après l'armée a fermé les frontières... en résumé :
  • Des élections présidentielles qui n'en finissent pas d'être dépouillées depuis dimanche soir,
  • un pouvoir qui empèche la CEI (Commission Electorale Indépendante) de publier les résultats des élections présidentielles,
  • un représentant (ou homme de main) de l'encore président GBAGBO qui chiffonne la feuille des résultats devant les caméras et les journalistes...
On peut penser que la messe est dite...GBAGBO ne veut pas céder la place à OUATTARA.

Version préliminaire de l'accord du Sommet de Copenhague 2009 sur le réchauffement climatique

VO du Texte de l'accord de Copenhague

Advance unedited version
Decision -/CP.15

The Conference of the Parties,
Takes note of the Copenhagen Accord of 18 December 2009.

Copenhagen Accord


The Heads of State, Heads of Government, Ministers, and other heads of the following delegations present at the United Nations Climate Change Conference 2009 in Copenhagen:
[List of Parties]
In pursuit of the ultimate objective of the Convention as stated in its Article 2,

Being guided by the principles and provisions of the Convention,

Noting the results of work done by the two Ad hoc Working Groups,

Endorsing decision x/CP.15 on the Ad hoc Working Group on Long-term Cooperative Action and decision x/CMP.5 that requests the Ad hoc Working Group on Further Commitments of Annex I Parties under the Kyoto Protocol to continue its work,

Have agreed on this Copenhagen Accord which is operational immediately.

1. We underline that climate change is one of the greatest challenges of our time. We emphasise our strong political will to urgently combat climate change in accordance with the principle of common but differentiated responsibilities and respective capabilities. To achieve the ultimate objective of the Convention to stabilize greenhouse gas concentration in the atmosphere at a level that would prevent dangerous anthropogenic interference with the climate system, we shall, recognizing the scientific view that the increase in global temperature should be below 2 degrees Celsius, on the basis ofequity and in the context of sustainable development, enhance our long-term cooperative action to combat climate change. We recognize the critical impacts of climate change and the potential impacts of response measures on countries particularly vulnerable to its adverse effects and stress the need to establish a comprehensive adaptation programme including international support.

2. We agree that deep cuts in global emissions are required according to science, and as documented by the IPCC Fourth Assessment Report with a view to reduce global emissions so as to hold the increase in global temperature below 2 degrees Celsius, and take action to meet this objective consistent with science and on the basis of equity. We should cooperate in achieving the peaking of global and national emissions as soon as possible, recognizing that the time frame for peaking will be longer in developing countries and bearing in mind that social and economic development and poverty eradication are the first and overriding priorities of developing countries and that a low-emission development strategy is indispensable to sustainable development.

3. Adaptation to the adverse effects of climate change and the potential impacts of response measures is a challenge faced by all countries. Enhanced action and international cooperation on adaptation is urgently required to ensure the implementation of the Convention by enabling and supporting the implementation of adaptation actions aimed at reducing vulnerability and building resilience in developing countries, especially in those that are particularly vulnerable, especially least developed countries, small island developing States and Africa. We agree that developed countries shall provide adequate, predictable and sustainable financial resources, technology and capacity-building to support the implementation of adaptation action in developing countries.

4. Annex I Parties commit to implement individually or jointly the quantified economy-wide emissions targets for 2020, to be submitted in the format given in Appendix I by Annex I Parties to the secretariat by 31 January 2010 for compilation in an INF document. Annex I Parties that are Party to the Kyoto Protocol will thereby further strengthen the emissions reductions initiated by the Kyoto Protocol. Delivery of reductions and financing by
developed countries will be measured, reported and verified in accordance with existing and any further guidelines adopted by the Conference of the Parties, and will ensure that accounting of such targets and finance is rigorous, robust and transparent.

5. Non-Annex I Parties to the Convention will implement mitigation actions, including those to be submitted to the secretariat by non-Annex I Parties in the format given in Appendix II by 31 January 2010, for compilation in an INF document, consistent with Article 4.1 and Article 4.7 and in the context of sustainable development. Least developed countries and small island developing States may undertake actions voluntarily and on the basis of support. Mitigation actions subsequently taken and envisaged by Non-Annex I Parties, including national inventory reports, shall be communicated through national communications consistent with Article 12.1(b) every two years on the basis of guidelines to be adopted by the Conference of the Parties. Those mitigation actions in national communications or otherwise communicated to the Secretariat will be added to the list in appendix II. Mitigation actions taken by Non-Annex I Parties will be subject to their domestic measurement, reporting and verification the result of which will be reported through their national communications every two years. Non-Annex I Parties will communicate information on the implementation of their actions through National Communications, with provisions for international consultations and analysis under clearly defined guidelines that will ensure that national sovereignty is respected. Nationally appropriate mitigation actions seeking international support will be recorded in a registry along with relevant technology, finance and capacity building support. Those actions supported will be added to the list in appendix II. These supported nationally appropriate mitigation actions will be subject to international measurement, reporting and verification in accordance with guidelines adopted by the Conference of the Parties.

6. We recognize the crucial role of reducing emission from deforestation and forest degradation and the need to enhance removals of greenhouse gas emission by forests and agree on the need to provide positive incentives to such actions through the immediate establishment of a mechanism including REDD-plus, to enable the mobilization of financial resources from developed countries.

7. We decide to pursue various approaches, including opportunities to use markets, to enhance the cost-effectiveness of, and to promote mitigation actions. Developing countries, especially those with low emitting economies should be provided incentives to continue to develop on a low emission pathway.

8. Scaled up, new and additional, predictable and adequate funding as well as improved access shall be provided to developing countries, in accordance with the relevant provisions of the Convention, to enable and support enhanced action on mitigation, including substantial finance to reduce emissions from deforestation and forest degradation (REDD-plus), adaptation, technology development and transfer and capacity-building, for enhanced implementation of the Convention. The collective commitment by developed countries is to provide new and additional resources, including forestry and investments through international institutions, approaching USD 30 billion for the period 2010 ? 2012 with balanced allocation between adaptation and mitigation. Funding for adaptation will be prioritized for the most vulnerable developing countries, such as the least developed countries, small island developing States and Africa. In the context of meaningful mitigation actions and transparency on implementation, developed countries commit to a goal of mobilizing jointly USD 100 billion dollars a year by 2020 to address the needs of developing countries. This funding will come from a wide variety of sources, public and private, bilateral and multilateral, including alternative sources of finance. New multilateral funding for adaptation will be delivered through effective and efficient fund arrangements, with a governance structure providing for equal representation of developed and developing countries. A significant portion of such funding should flow through the Copenhagen Green Climate Fund.

9. To this end, a High Level Panel will be established under the guidance of and accountable to the Conference of the Parties to study the contribution of the potential sources of revenue, including alternative sources of finance, towards meeting this goal.

10. We decide that the Copenhagen Green Climate Fund shall be established as an operating entity of the financial mechanism of the Convention to support projects, programme, policies and other activities in developing countries related to mitigation including REDD-plus, adaptation, capacity-building, technology development and transfer.

11. In order to enhance action on development and transfer of technology we decide to establish a Technology Mechanism to accelerate technology development and transfer in support of action on adaptation and mitigation that will be guided by a country-driven approach and be based on national circumstances and priorities.

12. We call for an assessment of the implementation of this Accord to be completed by 2015, including in light of the Convention?s ultimate objective. This would include consideration of strengthening the long-term goal referencing various matters presented by the science, including in relation to temperature rises of 1.5 degrees Celsius.

Version préliminaire de l'accord du Sommet de Copenhague 2009 sur le réchauffement climatique

VF du Texte de l'accord de Copenhague, traduction française non officielle
par Christian Brodhag,
consultable sur le site mediaterre.org à l'adresse :
http://www.mediaterre.org/international/actu,20091222125529.html


Version préliminaire non éditée

Décision -/CP.15

La Conférence des Parties,
Prend note de l'Accord de Copenhague du 18 Décembre 2009.

Accord de Copenhague


Les chefs d'État, chefs de gouvernement, ministres et autres chefs des délégations suivant présents à la Conférence des Nations Unies sur les Changements  Climatique de 2009 à Copenhague: [Liste des Parties]

Dans la poursuite de l'objectif ultime de la Convention tel qu'énoncé dans son Article 2,

En étant guidé par les principes et dispositions de la Convention,

Notant les résultats du travail accompli par les deux Groupes de Travail spéciaux

Approuvant la décision x/CP.15 sur le Groupe de Travail spécial sur l'action coopérative à long terme et la décision x/CMP.5 qui demande que le Groupe  Travail spécial sur les nouveaux engagements des Parties de l'Annexe 1 au titre du Protocole de Kyoto poursuive ses travaux,

Se sont entendus sur cet Accord de Copenhague, qui est immédiatement opérationnel.

1. Nous soulignons que le changement climatique est l'un des plus grands défis de notre temps. Nous soulignons notre forte volonté politique pour combattre  de toute urgence les changements climatiques conformément au principe des responsabilités communes mais différenciées selon les responsabilités et capacités  respectives. Pour atteindre l'objectif ultime de la Convention de stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui  empêcherait une interférence anthropique dangereuse avec le système climatique, nous allons renforcer notre action concertée de longue durée pour lutter  contre les changements climatiques, en reconnaissant l'estimation scientifique que l'augmentation de la température mondiale devrait être inférieure à 2  degrés Celsius, sur la base de l'équité et dans le contexte du développement durable. Nous reconnaissons l'impact critique des changements climatiques et les  impacts potentiels des mesures de riposte sur les pays particulièrement vulnérables à ses effets négatifs, et soulignent la nécessité d'établir un programme  d'adaptation global incluant l'appui international.


2. Nous convenons que des réductions importantes des émissions mondiales sont requises en accord avec la science, comme le démontre le Quatrième rapport  d'évaluation du GIEC, avec l'objectif de réduire les émissions mondiales de manière à maintenir l'augmentation de la température mondiale à moins de 2 degrés  Celsius, et prendre des mesures pour atteindre cet objectif, compatibles avec la science et sur la base de l'équité. Nous devrions coopérer pour atteindre le  pic des émissions mondiales et nationales dès que possible, compte tenu que le délai pour atteindre un pic sera plus long pour les pays en développement et  en gardant à l'esprit que le développement social et économique et l'éradication de la pauvreté sont les priorités premières et absolues des pays en  développement et qu'une stratégie de faible développement des émissions est indispensable au développement durable.


3. L'adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et les impacts potentiels des mesures de riposte est un défi à relever par tous les pays. Une  action renforcée et la coopération internationale en matière d'adaptation est requise d'urgence pour assurer la mise en oeuvre de la Convention en permettant  et en appuyant la mise en oeuvre d'actions d'adaptation visant à réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience des pays en développement,  particulièrement dans ceux qui sont particulièrement vulnérables, notamment les pays les moins avancés, les petits États insulaires en développement et  l'Afrique. Nous convenons que les pays développés devraient fournir des ressources financières, des technologies et un renforcement des capacités adéquats,  prévisibles et durables pour soutenir la mise en oeuvre de mesures d'adaptation dans les pays en développement.


4. Les parties de l'Annexe 1 s'engagent à mettre en oeuvre individuellement ou conjointement les objectifs quantifiés d'émissions pour l'ensemble de  l'économie pour 2020, qui seront présenté dans le format donnée en annexe (1)[1] par les Parties de l'Annexe 1, au secrétariat d'ici le 31 Janvier 2010 pour  la compilation dans un document INF. Les Parties de l'Annexe 1 qui sont Parties au Protocole de Kyoto renforceront ainsi encore les réductions d'émission  initiées par le Protocole de Kyoto. Les résultats des réductions et de financement par les pays développés seront mesurés, déclarés et vérifiés conformément  aux lignes directrices actuelles et nouvelles qui seraient adoptées par la Conférence des Parties, et veillera à ce que le rendu-compte de ces objectifs et  des financements soit rigoureux, solide et transparent.


5. Les Parties à la Convention non-Annexe 1 mettront en oeuvre des actions d'atténuation, incluant celles qui doivent être soumises au secrétariat par les  Parties non-Annexe 1 dans le format donné en annexe (2) pour le 31 Janvier 2010, pour compilation dans un document INF, en conformité avec l'article 4.1 et  l'article 4.7 et dans le contexte du développement durable. Les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement peuvent entreprendre  des actions volontaires et sur la base d'un soutien. Les actions d'atténuation prises par la suite et envisagées par les Parties non-Annexe 1, y compris les  rapports d'inventaire nationaux, doivent être communiquées dans les communications nationales compatibles avec Article 12.1 (b) et ce tous les deux ans sur  la base des orientations qui seront adoptées par la Conférence des Parties. Ces actions d'atténuation communiqués dans les communications nationales ou par  ailleurs au Secrétariat seront ajoutés à la liste de l'annexe (2). Les mesures d'atténuation prises par les Parties non-Annexe 1 seront soumises à leur  évaluation nationale, leurs rapports et vérification seront présentés tous les deux ans dans leurs communications nationales. Les Parties non-Annexe 1  communiqueront des informations sur la mise en oeuvre de leurs actions par le biais des communications nationales, avec des dispositions pour les  consultations internationales et l'analyse sur la base de lignes directrices clairement définies qui garantiront le respect de la souveraineté nationale. À  l'échelle nationale les mesures d'atténuation appropriées recherchant un soutien international seront inscrites dans un registre ainsi que les technologies  pertinentes, les finances et l'appui au renforcement des capacités. Ces actions soutenues seront ajoutées à la liste de l'annexe (2). Ces actions  d'atténuation soutenues, adaptées au contexte national, seront soumises à un contrôle international, la déclaration et la vérification conformément aux  orientations adoptées par la Conférence des Parties.


6. Nous reconnaissons le rôle crucial de la réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts et la nécessité de  renforcer l'absorption des émissions de gaz à effet de serre par les forêts et convenons de la nécessité de fournir des incitations positives à de telles  actions grâce à la mise en place immédiate d'un mécanisme comprenant REDD-plus, pour permettre la mobilisation de ressources financières provenant des pays  développés.


7. Nous décidons d'adopter des approches variées, y compris les possibilités d'utiliser le marché, pour améliorer leur rapport coût-efficacité, et à  promouvoir des actions d'atténuation. Les pays en développement, en particulier ceux dont l'économie est à faible émission, devraient recevoir des  incitations pour continuer à se développer sur une voie à faible émission.


8. Le renforcement, les fonds nouveaux et supplémentaires, prévisibles et suffisants, ainsi que l'amélioration de leur accès doivent être fournis aux pays en  développement, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, afin de permettre et soutenir l'action renforcée en matière atténuation, y compris  les moyens financiers importants pour réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation la forêt (REDD-plus), l'adaptation, le  développement et le transfert technologique et le renforcement de capacité, pour renforcer la mise en oeuvre de la Convention. L'engagement collectif des  pays développés est de fournir des ressources nouvelles et supplémentaires, y compris la foresterie et des investissements via les institutions  internationales, approchant 30 milliards de dollars pour la période 2010-2012, avec une répartition équilibrée entre l'adaptation et l'atténuation. Le  financement de l'adaptation sera prioritaire pour les pays en développement les plus vulnérables, tels que les pays les moins avancés, les petits Etats  insulaires et l'Afrique. Dans le cadre d'actions significatives d'atténuation et la transparence sur leur mise en oeuvre, les pays développés s'engagent à  mobiliser conjointement un objectif de 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement. Ce financement  proviendra d'une grande variété de sources, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris les sources alternatives de financement. Un  nouveau financement multilatéral pour d'adaptation sera mis à disposition par le biais d'arrangements financiers efficaces et efficients, avec une structure  de gouvernance permettant une représentation égale des pays développés et en développement. Une partie importante de ces financements devrait passer à  travers le Fond climatique vert de Copenhague.


9. À cette fin, un panel de haut niveau sera établi sous la direction de, et rendant compte à, la Conférence des Parties chargée d'étudier la contribution  des sources potentielles des recettes, y compris les sources de financement alternatives, en vue de satisfaire cet objectif.


10. Nous décidons que Fond climatique vert de Copenhague est établi comme une entité opérationnelle chargée du mécanisme financier de la Convention en vue  d'appuyer les projets, programmes, politiques et autres activités dans les pays en développement portant sur l'atténuation, y compris REDD-plus,  l'adaptation, le renforcement des capacités, le développement et le transfert de technologie.


11. Afin d'améliorer l'action sur le développement et le transfert de technologie nous décidons d'établir un Mécanisme pour la Technologie pour accélérer le  développement et le transfert de technologie à l'appui des mesures d'adaptation et d'atténuation qui seront guidée par une approche nationale et tenant  compte des particularités et des priorités nationales.


12. Nous appelons à une évaluation de l'exécution du présent Accord qui devrait être achevée d'ici 2015, y compris à la lumière des objectifs ultimes de la  convention. Cela inclura l'examen du renforcement des objectifs à long terme en référence à divers éléments présenté par la science, notamment en rapport à  des hausses de température de 1,5 degré Celsius.

Aujourd'hui Lundi 07 Décembre 2009, 56 journaux appartenant à 45 pays différents, publient un éditorial commun exhortant les dirigeants des différents pays y participant, à prendre les bonnes décisions, pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique qui menace tout notre écosystème.

Vous trouverez ci-dessous, la version française publié par le Quotidien français LE MONDE qui est l'un des 56 journaux qui ont publiés cet éditorial commun.
La version originale est visible ICI sur le site du quotidien Le Monde

Notre génération face au jugement de l’histoire

Aujourd'hui, cinquante-six journaux de quarante-cinq pays ont pris l'initiative sans précédent de parler d'une seule voix en publiant un éditorial commun. Nous le faisons car l'humanité est confrontée à une urgence aiguë. Si le monde ne s'unit pas pour prendre des mesures décisives, le changement climatique ravagera notre planète, et, avec elle, notre prospérité et notre sécurité. Les dangers sont apparus depuis une génération.

Aujourd'hui les faits parlent d'eux-mêmes : onze des quatorze dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées; la calotte glaciaire du Groënland est en train de fondre et la flambée des prix du pétrole et de la nourriture intervenue l'an dernier a donné un avant-goût des bouleversements à venir.

Dans les revues scientifiques, la question n'est plus de savoir si c'est l'activité humaine qui est responsable de ces phénomènes, mais de calculer le peu de temps qu'il nous reste pour en limiter les dégâts. Et pourtant, jusqu'à présent, la réaction mondiale a été marquée par la faiblesse et le manque de conviction.

Le changement climatique est enclenché depuis plusieurs siècles, il aura des conséquences à jamais irréversibles et c'est au cours des douze prochains jours que se détermineront nos chances de le maîtriser.

Nous demandons aux représentants des cent quatre-vingt-douze pays réunis à Copenhague de ne pas hésiter, de ne pas sombrer dans les querelles, de ne pas se rejeter mutuellement la faute mais de saisir l'opportunité de réagir face à ce qui est aujourd'hui le plus grand échec politique contemporain. Cela ne doit pas être un combat entre le monde riche et le monde pauvre, ni entre l'Est et l'Ouest. Le changement climatique nous affecte tous et c'est ensemble que nous devons nous y attaquer.

La science est complexe mais les faits sont clairs. Le monde doit prendre les mesures pour limiter la hausse des températures à 2°C, un objectif qui exigera que les émissions mondiales cessent d'augmenter et commencent à diminuer au cours des cinq à dix prochaines années. Une hausse de 3 à 4° soit la plus faible augmentation à laquelle il faut s'attendre si nous ne faisons rien, dessécherait les continents, transformant les terres fertiles en déserts. La moitié des espèces vivantes pourraient disparaître, des millions de gens seraient déplacés, des pays entiers engloutis par la mer.

La controverse qui a suivi le piratage du courrier électronique de climatologues – visant à faire apparaître leur volonté de supprimer des données "dérangeantes" sur la réalité du réchauffement – a obscurci le débat. Sans pour autant remettre en cause la masse des preuves sur lesquelles se fondent les prévisions des scientifiques.

Rares sont ceux qui pensent que Copenhague peut désormais déboucher sur un traité parfaitement abouti; la possibilité d'y parvenir n'a pu s'ouvrir que grâce à l'arrivée du président Obama à la Maison Blanche et au renversement de la politique obstructionniste poursuivie durant des années par les Etats-Unis. Aujourd'hui encore, le monde est à la merci de la politique intérieure américaine, car Barack Obama ne peut mettre pleinement en œuvre les mesures nécessaires tant que le Congrès américain ne les a pas approuvées.

Mais les hommes politiques réunis à Copenhague peuvent et doivent s'accorder sur les éléments essentiels d'un accord équitable et efficace et, surtout, sur un calendrier ferme permettant de transformer cet accord en traité. L'échéance qu'ils devraient se fixer pour le faire devrait être le sommet de l'ONU sur le climat prévu en juin prochain à Bonn. Comme l'a dit un des négociateurs : "Nous pouvons jouer les prolongations, mais nous ne pouvons pas nous permettre de rejouer le match."

Le cœur du traité devrait consister en un accord entre le monde riche et le monde en développement, définissant la manière dont sera réparti le fardeau visant à lutter contre le changement climatique – et la façon dont nous nous partagerons une nouvelle et précieuse ressource: le millier de milliards de tonnes de carbone que nous pourrons encore émettre avant que le mercure n'atteigne des niveaux alarmants.

Les pays riches aiment à rappeler la vérité arithmétique selon laquelle il ne peut y avoir de solution tant que les géants en développement tels que la Chine n'adopteront pas des mesures plus radicales que celles qu'ils ont prises jusqu'à présent. Mais le monde riche est responsable de la majeure partie du carbone accumulé dans l'atmosphère – soit les trois quarts du dioxyde de carbone émis depuis 1850. Il doit donc donner l'exemple, et chaque pays développé doit s'engager à prendre des mesures énergiques susceptibles de faire baisser dans les dix ans à venir ses émissions à un niveau nettement inférieur à celui qu'il était en 1990.

Les pays en développement peuvent arguer du fait qu'ils ne sont pas responsables de l'essentiel du problème, et aussi du fait que les régions les plus pauvres du monde seront les plus durement touchées. Mais ces pays vont de plus en plus contribuer au réchauffement et, à ce titre, ils doivent s'engager eux aussi à prendre des mesures significatives et quantifiables. Même si son annonce n'a pas répondu à tous les espoirs, le fait que les deux plus gros pollueurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, se soient fixé des objectifs en termes d'émissions constitue un pas important dans la bonne direction.

La justice sociale exige que le monde industrialisé mette généreusement la main à la poche et fournisse des moyens financiers capables d'aider les pays les plus pauvres à s'adapter au changement climatique, ainsi que des technologies propres leur permettant de croître économiquement sans pour autant augmenter leurs émissions.

L'architecture d'un futur traité doit être par ailleurs précisément définie – avec un rigoureux contrôle multilatéral, de justes récompenses pour la protection des forêts et une évaluation crédible des "émissions exportées" afin que le fardeau final soit plus équitablement réparti entre ceux qui fabriquent des produits polluants et ceux qui les consomment. Et l'équité exige que le fardeau alloué à chacun des pays développés prenne en compte sa capacité à s'en charger; par exemple les membres les plus récents de l'Union européenne, souvent beaucoup plus pauvres que les pays de la "vieille Europe", ne doivent pas pâtir plus que leurs partenaires mieux lotis.

La transformation sera onéreuse, mais son coût sera largement inférieur à celui du récent sauvetage de la finance mondiale – et infiniment moindre que le prix que nous aurions à payer en cas d'inaction.

Beaucoup d'entre nous, notamment dans les pays développés, devront modifier leur façon de vivre. L'époque des billets d'avion qui coûtent moins cher que la course en taxi pour se rendre à l'aéroport, touche à son terme. Nous allons devoir acheter, manger et voyager de façon plus intelligente. Nous devrons payer notre énergie plus cher, et en consommer moins.

Pourtant cette réorientation vers une société moins émettrice de carbone offrira probablement plus d'opportunités qu'elle n'imposera de sacrifices. Certains pays ont d'ores et déjà constaté que se lancer dans cette transformation peut générer de la croissance, des emplois et une meilleure qualité de vie. Le flux des capitaux est à cet égard éloquent: l'année dernière, pour la première fois, on a plus investi dans les formes d'énergie renouvelables que dans la production d'électricité à partir de combustibles fossiles.

Se défaire de notre accoutumance au carbone au cours des deux ou trois prochaines décennies exigera des prouesses d'ingénierie et d'innovation inégalées dans l'histoire humaine. Mais alors qu'envoyer un homme sur la Lune ou provoquer la fission de l'atome ont été des exploits dus au conflit et à la compétition, la course au carbone qui s'annonce doit être guidée par une vaste collaboration visant à notre sauvetage collectif.

Maîtriser le changement climatique suppose le triomphe de l'optimisme sur le pessimisme, de la vision sur l'aveuglément, ce qu'Abraham Lincoln appelait "les meilleurs anges de notre nature".

C'est dans cet esprit que cinquante-six journaux du monde entier se sont rassemblés autour de cet éditorial. Si nous sommes capables, malgré nos divergences de vue tant nationales que politiques, de nous accorder sur ce qui doit être fait, alors nos dirigeants doivent aussi pouvoir le faire.

Les politiciens réunis à Copenhague tiennent entre leurs mains le jugement de l'histoire sur la génération actuelle: une génération qui a été confrontée à un défi et qui l'a relevé, ou une génération qui a été assez stupide pour voir fondre sur elle les calamités mais n'a rien fait pour les éviter. Nous implorons les participants de faire le bon choix.

Traduction de l'anglais vers le français : Gilles BERTON

En savoir plus sur le Sommet de Copenhague en visitant le site du quotidien français LE MONDE

En savoir plus sur le sommet de Copenhague-2009 en quelques mots

Quel est l'objectif principal du sommet de Copenhague-2009 ?

Trouver des solutions pour enrayer les bouleversements climatiques en cours, avec à la clef des engagements chiffrés des états et un calendrier de mise en place des mesures qui y seront décidées, ainsi que l'organsation du suivi des engagements pris.
Les problèmes l'émission de CO2 dans l'atmosphère et de l'effet de serre feront partie du grand marchandage à prévoir, entre les puissants de ce monde. On entendra aussi certainement parler de taxe carbone, de pollueurs payeurs, etc...
Ce sommet est le prolongement de celui de Kyoto qui vit la mise en place du protocole de Kyoto en 2005.
Ce dernier protocole s'achevant en 2012, le sommet de Copenhague-2009 doit donc décider de la suite à donner pour la période 2013 à 2017.

Dernière minute

- 07/12/2009 : Aujourd'hui, jour d'ouverture du sommet, vous pouvez lire un éditorial commun dans 56 quotidiens de 45 pays différents, pour le lire c'est ICI

Avec Dailymontion, l'actualité du sommet de Copenhague-2009 en vidéo

Promener vous dans Copenhague, avec le site du Voyage en images

2424voyage.com, le site du Voyage en images vous permet de visiter de nombreux pays et grandes villes dont Copenhague et pour cette dernière il vous propose les visites suivantes :
- Flânerie sur l'avenue commerciale piétonne : La Stroget
- L'Hôtel de Ville et sa place : La Radhuspladsen et le Radhuset
- La relève de la garde à la résidence royale : La relève de la garde à Amalienborg
- La visite du parc d'attraction le plus vieux d'Europe : Tivoli
- Un rendez-vous avec : La petite sirène
- Un lieu branché qui attire beaucoup les touristes : Le quartier de Nyhavn
- La visite du château de Christian IV : Rosenborg
- Et au final pour vous éblouir : Les joyaux de la couronne danoise

Des liens pour en savoir plus sur le sommet de Copenhague-2009

http://www.copenhague-2009.com/
http://www.conference-copenhague.gouv.fr/copenhague/
http://www.francetelevisions.fr/sommet-de-copenhague-2009/
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/climat-copenhague/
http://www.humanite.fr/Sommet-de-Copenhague
http://french.peopledaily.com.cn/96851/6830496.html(quotidien du peuple chinois)
http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-1270066,1-0,0.html


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